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Mes ricochets, ricocher, ricochez... de mots en mots
27 mars 2010

Bonheur factice

12022010

Pour TOI la femme qui a marqué ma vie!!!

Pourquoi veut-on toujours tout faire rentrer dans des cadres?

Nous, nos vies, nos habitudes, nos souvenirs.

Tout doit être bien carré, encadré, sous une plaque de verre ou de plastique.

On affiche au mur nos sourires comme pour cracher à la gueule des autres. Vous voyez, on est heureux. On accumule les objets, on possède plus qu'on n'existe. Et on croit que ça suffira. T'as vu mon nouvel appareil photo? T'as vu mon grand écran plat?

Le bonheur semble facile. 

Il est surtout factice.

Sur la grande scène de la vie, on joue à qui aura le sourire le plus convaincant, les plus beaux enfants, le plus bel intérieur, la plus grande maison, le plus grand nombre d'amis. 

sur la grande scène de la vie, on finit tous tout seul à essayer de ramasser les morceaux. Et on se perd soi même à force de faire semblant. Le bonheur factice s'effondre et, une fois le rideau baissé, il ne reste que toi. Seul. Au milieu de ton salon tellement bien décoré et de tes photos souriantes. Une bière à la main. 

Défonce-toi la gueule, il ne te reste que ça

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Commentaires
B
Tu as raison, Kat (oui, je me permets le petit raccourci, c'est plus sympa), on se fait souvent une image des gens en lisant leurs textes. Je suis contente que les miens ne t'aient pas donnés une image totalement fausse de moi. Et puis oui, j'ai sans doute parfois besoin que l'on me tempère, dans mes colères comme dans mes joies ou dans mes espoirs. Dans l'excès, toujours, j'ai du mal à aborder le juste milieu des choses, il me semble bien souvent trop ennuyant, trop "en plein dans la réalité", je suppose. Et puis merci de réagir. C'est je crois, le meilleur côté d'un texte que de susciter des réactions et de permettre le dialogue. J'espère que mes mots ne te laisseront jamais indifférentes, qu'ils seront toujours trop plein de révolte ou de bonheur, voire même de réalisme, mais toujours enclins aux réactions. Je serai triste de les voir vides de sens...<br /> <br /> Bisous.
K
Je comprends ton point de vue. J'ai eu souvent l'impression que le monde était fait de cases dans lesquelles, bien malgré moi, j'étais incapable d'entrer. <br /> J'avais bien cru comprendre que tu n'es ni matérialiste, ni carriériste, ni quoi que ce soit dans ce genre-là, ce n'est pas comme ça que je te vois. Parce que, oui, à te lire, je me fais forcément une image petit à petit, même si elle n'est pas complète.<br /> Je crois que c'est juste que j'ai voulu tempérer toute cette colère que j'ai sentie, et puis cette description d'une vie si vide de sens m'a un peu agressée... Mais bon, c'est positif, tu me fais réagir, ce que tu écris ne me laisse pas indifférente.
B
Oui, heureusement, il y a les amis, la famille, les sourires, tout le reste. Heureusement, ça, ce n'est qu'une infime partie de l'un vie, un seul côté du miroir, et il y a tout le reste aussi, qui porte à se dire qu'on a de la chance. J'en suis consciente, crois-moi. Mais j'aime aussi les coups de gueule.<br /> <br /> Et tu as encore raison, rien ne m'oblige à adhérer à tout ça. Pourtant, c'est pas vraiment simple de s'en écarte, ça demande beaucoup de réflexion, de volonté, de courage. Choses dont j'ai bien peur de manquer, pour l'instant du moins. Parfois, je me dis que j'ai envie de partir, avec juste un sac à dos, de bonnes chaussures de marche, une tente, et de visiter le monde, de découvrir d'autres cultures. Parfois, je me dis que tout ça ne sert à rien, que je n'ai pas besoin de livres, de pc, de télé. D'un autre côté, soyons honnête, à l'heure actuelle, on est souvent jugé en fonction de ce qu'on possède, et il est difficile de s'éloigner de ce système. Parce que pour voyager, il faut un minimum d'argent à la base, pour avoir cet argent, il faut travailler, et l'accès à l'emploi requiert d'avoir une adresse, donc on loue un appart qu'on décore parce que tant qu'à faire, on veut s'y sentir bien. On y amène notre bordel, qu'on étoffe au fur et à mesure de nos achats, et vient le jour où on se rend compte qu'on est rentré dans le moule, du moins pour ce côté là de la vie, et qu'on aurait pu partir depuis longtemps réaliser nos rêves mais qu'on ne l'a pas fait. Voilà, le constat que j'ai essayé de faire ce jour là, la prise de conscience qui m'a énervée. Parce que non, je ne suis pas obligée d'y adhérer, mais que pourtant...<br /> <br /> Quoiqu'il en soit, je ne me considère pas comme matérialiste, carriériste ou quoique ce soit qui vise à accumuler un maximum de choses, gagner un maximum d'argent et surtout tout bien montrer aux autres. Non, je ne pense pas du tout être ce genre de personne. J'aimerai simplement que parfois, les choix annexes que nous offre la vie soient plus simples à suivre, je suppose.<br /> <br /> Je suis désolée si j'ai l'air de me justifier dans mon commentaire, ce n'est pas le cas, simplement, j'ai cru comprendre au travers des tiens que tu n'étais pas d'accord, et je tenais à t'expliquer mon point de vue de manière plus calme et réfléchie que ces quelques lignes jetées sur papier par dépit il y a quelques mois.<br /> <br /> A bientôt, j'espère
K
rien ne t'oblige à adhérer à ce que tu décris.
K
Et les amis, ceux qui seront toujours là, même si ce n'est pas forcément à la minute, parce qu'ils ont leur vie, aussi?
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