Un. Deux. Trois petits jours

03032010

J'voudrais juste trouver un sens à tout ça.

Ne plus avoir à chercher.

Et tes bras qui m'enserrent.

Ne me lâche pas. Je vais tomber.

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04032010

Y a des traces d'alcool dans mes veines. Un ou deux verres de vin. Des volutes de fumée dans mes poumons et au plafond. Y a des vagues d'amour dans mon coeur. Et mes yeux qui se posent sur ta peau du fond de mes pensées.

Qu'est-ce que t'es belle, quand la nuit descend doucement sur toi. 

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05032010

Parler ensemble pendant des heures. De tout. De rien. Du quotidien. Se promener main dans la main. Sous la pluie. Et rentrer prendre une douche. A deux. S'allonger. S'embrasser. S'enlacer. T'écouter jouer de la guitare sans reconnaître les chansons. Et sourire devant ton air agacé. Tendrement.

Envie de danser. Dans la nuit. La musique qui se déchaîne. Le volume poussé au maximum dans les oreilles. Des lumières en strombinoscope. Onduler sur la piste. Les bras en l'air. Brasser du vent. Oublier. Jusqu'au matin. Que la vie c'est pas une fête. Laisser la nuit s'emparer de l'instant. Sous la lune les ombres n'existent plus. Pas même celles qui planent sur nos coeurs. Alors, danser, tourner, voler. 

Jusqu'à ce que le soleil se lève, on n'est plus que des pantins sans fils, sur le théâtre de la nuit, des trapézistes qui sautent sans jamais tomber, des funambules insouciants. La vie est un cirque dont je veux être la star.

J'suis passée au Mappa. Envie à peine consciente d'une plongée dans le passé. Dans les souvenirs. Y a Jo, et tout plein de ces têtes que je connaissais, avant. Les noms m'échappent, le martini semble presque insipide. Je cherchais la liberté, je n'ai trouvé que l'ennui. Un coca. Tous tanguent sur le sol pourtant stable, les mains tremblent un peu quand les doigts se referment sur les verres. Spectacle désolant d'un théâtre dont je ne fais plus partie. Je cherchais l'habitude, j'y ai trouvé la désagréable sensation d'un déjà-trop-vu.